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Doctrine de Vie 110 Les concupiscences du mal, qui constituent les intérieurs de l’homme dès sa naissance, ne sont éloignées que par le Seigneur Seul. En effet, le Seigneur influe par le spirituel dans le naturel; l'homme, au contraire, influe de lui-même par le naturel dans le spirituel; cet influx est contre l'ordre; il n'agit pas sur les concupiscences; et ne les éloigne pas, mais il les renferme de plus en plus étroitement, selon qu'il se confirme lui-même; et, comme le mal héréditaire reste ainsi caché et renfermé, aussitôt que l'homme, après sa mort, devient esprit, ce mal rompt l'enveloppe dont il était couvert dans le monde, et il s'élance au dehors comme une sanie à travers un ulcère qui n'était guéri qu'à l'extérieur. |
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