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| Cheval Blanc 15. De ceux qui sont contre la Parole. De ceux qui méprisent, blasphèment et profanent la Parole, n° 1878. Quels ils sont dans l'autre vie, nos 1761, 9222. Ils ont leur rapport avec les viscosités du sang (53), n° 5719. Combien de dangers résultent de la profanation de la Parole, nos 571, 582. Combien il est nuisible de confirmer par la Parole les principes du faux, et surtout les principes qui favorisent l'amour de soi et l'amour du monde, n° 589. Ceux qui ne sont dans aucune affection du vrai pour le vrai rejettent entièrement les choses qui appartiennent au Sens interne de la Parole, et éprouvent du dégoût pour elles; prouvé par l'expérience sur leurs semblables dans le Monde des esprits, n° 5702. De quelques-uns, dans l'autre vie, qui s'efforçaient de rejeter tout à fait les intérieurs de la Parole; ils furent privés de la rationalité, n° 1879. (53) Les viscosités du sang (viscosa sanguinis) Cette correspondance surprenante ne peut pas être comprise si l'on ne connaît pas ce que Swedenborg a écrit du «Maximus Homo», le Très grand Homme, ou pour simplifier: le Grand Homme. L'univers créé par Dieu a la même structure que l'homme. Par l'univers, il faut entendre tout l'univers, aussi bien spirituel que matériel, c'est-à-dire l'immensité de toute la création. Mais il s'agit principalement du Ciel. Dire que l'univers spirituel a la même structure que l'homme signifie que chaque groupe du ciel, chaque société d'anges, a son homologue, sa correspondance dans un organe de l'homme, microcosme à l'image du macrocosme. Ainsi, les anges et les hommes ressuscités habitent-ils, indépendamment de nos conditions d'espace-temps et d'une façon que nous ne pouvons appréhender, à l'intérieur de la structure du Grand Homme, dans les «nombreuses demeures de la maison du Père» selon les paroles de Jésus. Ils y sont répartis en fonction de leur amour dominant et par conséquent de leur «usage», terme qui, chez Swedenborg, décrit l'occupation que les ressuscités désirent mener en vue — le plus souvent — de se rendre utiles. Ils y sont incités par leur Amour envers le Seigneur, qui les pousse à aimer également leur Prochain, donc à vouloir lui rendre service, s'il en a besoin. Ainsi les Sociétés Angéliques et les Mondes de l'Au-delà sont-ils «géographiquement» répartis à l'intérieur et à la surface d'une structure qui affecte la «forme» d'un corps humain. Car le corps humain n'est autre que la forme divine manifestée par excellence, et mise à notre disposition pour nous permettre le meilleur cheminement terrestre possible, dans l'attente de la vie de l'Au-delà, où un Corps Glorieux nous est promis. Ce Corps Glorieux ou Corps Spirituel (lire saint Paul) sera la correspondance de notre personnalité, de nos acquis, de nos réussites. Il sera d'autant plus harmonieux que nous aurons quitté la terre, régénérés et harmonieux. Le Grand Homme, rassemblant la Création dans son entier, est en quelque sorte une manifestation à la ressemblance du Corps de Dieu, dont chacun de nous est appelé à faire partie après son départ de la terre. Ainsi peut-on comprendre ce que les Théologiens appellent participer à la Gloire de Dieu, ou participer au Corps de l'Église Universelle, son Épouse mystique. Ces termes cessent d'être abstraits, ils deviennent concrets. En fait, notre âme et notre esprit y occupent déjà une place provisoire, en fonction de notre amour dominant, par la voie des conjonctions avec les Sociétés du Ciel et du Monde des Esprits, mais nous n'aurons conscience de cette place et ne nous y verrons vivre qu'après notre mort. Les organes «nobles» du corps du Grand Homme sont habités par les sociétés orientées vers l'Amour, la Vérité, le Bien, la Sagesse, selon les correspondances. Les organes réputés impurs, tels que certains émonctoires et leurs orifices naturels, sont habités par des Sociétés adonnées à la fausseté, au matérialisme, à la débauche. Elles s'y trouvent par permission divine, car l'homme ne saurait être régénéré (voir ce terme en note 44) s'il n'était pas soumis à des tentations et à des influences bonnes et mauvaises, ces dernières étant seulement tolérées par le Seigneur, qui veille constamment à l'équilibre des forces en présence. |
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